Les plantes ont une incroyable capacité à se développer partout où elle trouve un peu d’espace, y compris au cœur de nos villes et villages : bords de chemins, parcs et jardins, interstices entre les pavés, etc. Or, pour des raisons esthétiques ou pratiques, ce développement est contenu par tous les moyens possibles. Les pelouses sont tondues à ras, les haies et arbres sont taillés de près et des pesticides sont répandus pour éradiquer les ‘mauvaises herbes’.
Ces interventions sont très néfastes pour la faune et la flore. Des habitats et des sources de nourriture sont détruits pour de nombreuses plantes, insectes pollinisateurs et autres animaux. Par conséquent, les humains souffrent également. D’une part, la végétation joue un rôle essentiel pour la captation de l’eau en cas de fortes pluies et constitue des îlots de fraîcheurs essentiels lors des grosses chaleurs. D’autres part, les espaces verts sont pour beaucoup d’habitant·e·s des villes les seules zones de nature à proximité. Les préserver c’est assurer qu’enfants et adultes puissent profiter de lieux non contaminés et réellement vivants.