J’observe pour la science
Ouvrez grands vos yeux pour observer les vivants qui vous entourent et fournir aux scientifiques des informations précieuses qui permettront la conservation des espèces !
Pourquoi observer et encoder les vivants autour de nous ?
En observant les plantes, les insectes, les oiseaux et autres animaux sauvages qui vous entourent, vous découvrez la richesse de la biodiversité qui vous entoure au quotidien. De plus, en encodant les espèces observées dans des outils adaptés, vous prêtez yeux et mains à des scientifiques qui ne peuvent pas être partout à la fois. Vous fournissez alors une quantité considérable de données précieuses qui seraient autrement inaccessibles aux chercheurs. C’est ce qu’on appelle les sciences participatives.
Grâce à la collaboration entre scientifiques et citoyens, les sciences participatives renforcent la connaissance collective et encouragent des actions concrètes pour préserver les espèces. En effet, en permettant une collecte de données à grande échelle, les sciences participatives aident à évaluer l’état des populations, à suivre les changements dans la répartition des espèces, à détecter les tendances à long terme, et ainsi à prendre des décisions éclairées en matière de conservation.
Vos observations vous font prendre l’air tout en faisant avancer la science !
Comment participer ?
Pour ce défi, pas besoin d’être un naturaliste né. La curiosité prime et vaut (presque) tous les savoirs ! Seuls, entre amis, ou en famille, photographiez et encodez un maximum d’espèces via l’application gratuite ObsIdentify entre le 1er et le 30 juin.
À chaque observation, vous débloquerez un badge et prendrez peut-être la tête du classement.
Jusqu’où irez-vous ?
Et après ?
Vous avez succombé au charme des espèces voisines et souhaitez continuer à les croiser au détour d’un chemin ?
Voilà deux pistes de solution pour vous aider à créer des habitats favorables à la biodiversité.
Installer des gîtes pour chauves-souris
Victimes d’une mauvaise presse, de la pollution lumineuse et du morcellement de leur territoire, les chauves-souris sont en voie de disparition en Belgique. Pourtant, au même titre que les hirondelles et les mésanges, elles sont un allié de taille pour nos villes et nos jardins !
Reconstituer des couloirs écologiques
Le saviez-vous ? A partir des années 1960, la Politique Agricole Commune (PAC) menée au niveau de l’Union Européenne a encouragé l’arrachage des haies et la coupe d’arbres en milieu rural.
Autres questions ? Consultez notre FAQ
Je n'ai pas de jardin, je peux participer ?
Bien sûr ! Il est possible d’installer des points d’eau sur un balcon ou même dans la rue. Certaines personnes mettent par exemple à disposition de l’eau dans les nids de poules des cimetières de leur quartier ! L’enjeu est d’ailleurs d’autant plus fort dans les zones urbaines où la chaleur est plus prégnante et les sources naturelles en eau plus rares. Votre aide est donc d’autant plus précieuse !
Est-ce que je dois acheter du matériel pour participer ?
L’eau ne va-t-elle pas s’évaporer ?
Mais ça va attirer les moustiques toute cette eau ?
Je peux remplir le point d’eau avec de l’eau de pluie ?
Des communes engagées
Les coordinateurs et coordinatrices locaux Kick accompagnent depuis septembre 2021 plusieurs communes pilotes dans leurs démarches participatives d’identification et de mise en œuvre de solutions concrètes en faveur de la biodiversité.