En mai, tonte à l’arrêt !
Un mois pour regarder votre pelouse pousser, sans rien faire, rien de rien ! Un retour au naturel qui attirera insectes pollinisateurs et petits animaux si précieux pour nos territoires.
Pourquoi ne pas tondre ma pelouse en mai ?
L’idéal d’une pelouse bien verte et homogène est l’équivalent d’un désert pour la majorité des êtres vivants. En laissant votre tondeuse au placard, vous sortez progressivement de cet idéal pour aller vers une vision d’un jardin laissant plus de place aux autres vivants. Vous donnez aux plantes de votre jardin l’occasion de fleurir et de devenir une source de nectar pour les insectes pollinisateurs en régression, ainsi qu’un couvert apprécié par les oiseaux et les petits animaux comme le hérisson.
Mais pourquoi le mois de mai ? Précisément parce qu’il s’agit de la période de l’année durant laquelle les fleurs produisent du nectar, essentiel à la survie des abeilles, bourdons, papillons et autres insectes pollinisateurs. Ces insectes sont essentiels pour maintenir la santé de notre écosystème et favoriser la reproduction des plantes indigènes. Ne pas tondre sa pelouse à cette période de l’année, c’est assurer une source de nourriture à ces butineurs et donc une excellente manière de préserver la biodiversité. Tout en renforçant votre pelouse avant l’été !
Comment participer ?
Pour participer, rien de plus simple. Il vous suffit de ne pas tondre votre pelouse pendant un mois, ou de garder des zones non tondues !
L’objectif ? Laisser les fleurs s’épanouir et fournir du nectar aux pollinisateurs.
Chaque pelouse compte !
Mais à quoi cela va ressembler ?
Voici quelques illustrations pour vous montrer qu’une pelouse non tondue n’est pas synonyme d’un jardin non entretenu !
En ne tondant que quelques zones, vous créerez de charmants petits passages.
Et après ?
Si vous souhaitez retrouver votre pelouse habituelle, sachez que vous ne pourrez pas le faire en une seule fois. Vous devrez adapter votre régime de tonte et reprendre la tonte par étapes. L’herbe ne doit pas être coupée à plus d’un tiers de sa longueur, car si elle est coupée plus bas, elle risque de mourir.
Vous avez succombé au plaisir d’un jardin naturel et sauvage et souhaitez continuer ?
Voilà deux pistes de solution pour vous aider à mener l’action plus loin !
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